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Musique Andalouse
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On ne peut parler de la musique andalouse du 20ème siècle sans citer les efforts de l'intellectuel Hadj M'hammad Bennouna.
Nationaliste, homme de lettres et de culture, il s'est intéressé à la musique en tant que
théoricien et praticien. Lors de son séjour en Egypte, il a étudié
la théorie musicale et l'Oud (luth). Il a eu comme professeur, entre autre, le fameux Al-Kassabji.
Il avait une vision très évoluée autour de la musique en général et de la musique andalouse
en particulier. Sa résidence a constitué pour nombre de musiciens une première école,
un lieu pour s'exercer, et même une classe de perfectionnement. Sa philosophie autour de
la musique se reflète dans les pièces qu'il a composé ; pour lui, le poème est
le "corps humain", et la mélodie est "l'âme". Son ouverture d'esprit a fait que dans
une même pièce musicale, il réunissait avec succès des modes, des rythmes et des
formes musicales d'origines différentes (marocaines, andalouses, latines, orientales...).
Dans le même esprit, Mohammad Ben-Lebbar insistait sur
l'expression musicale et l'élimination des "mauvaises habitudes" dans l'interprétation.
Compositeur et grand intellectuel, il défendait la finesse et le bon sens musical.
Les quelques enregistrements de ses interprétations vocales encore conservées de nos
jours montrent l'originalité de sa façon de chanter et de son caractère andaloussi
(utilisation de techniques conservées aussi par les chanteurs du sud de l'Espagne
surtout dans le genre "Copla").
La recompilation textuelle des noubas